Bernard Celce – Sculpture

Bernard Celce – Sculpture

Bernard CELCE ARTiste
Sculpteur………
De l’Ard ou du Cochon ?

Quand il a fallu choisir
Mon Cœur n’a fait qu’un tour
Ça sera de l’art !

Car moi les Zanimaux,
Je les aime libres, et pas en Sauce ….

 

 

 

Les matériaux : la Pierre, au pied du Dévoluy, Pays de mes Ancêtres, yen a plein les champs, qu’ils ont amassé en tas….

Puis le bois et le métal, associés enfin.
Fils de Berger, ma culture, la NATURE, mon inspiratrice, ma muse !

La Sensibilité a fait le reste……..

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Jean-Paul Pancrazi – Peinture

Jean-Paul Pancrazi – Peinture

QUELQUES LUEURS DANS « LA BRUME DES PRÉPARATIFS »

A la faveur de cette exposition, il m’a paru intéressant de souligner quelques aspects qu’a pu revêtir ma peinture ces dernières années. Quelques domaines que j’ai voulu aborder dans le cadre de ma constante investigation du champ pictural et qui constituent dans la continuité de ma démarche, la trame essentielle de l’œuvre.
Ces différents éléments mus par une pensée exigeante et un credo non démenti à ce jour, sont les arcs- boutants d’une œuvre que j’espère forte, et pour le moins hors soupçon de complaisance.

La terre

C’est le lien fondamental qui unit mes œuvres. Support et médium, elle est partout présente, souvent seule, arborant sa carnation, parfois recouverte d’un papier manuscrit, ou plus récemment de larges aplats colorés, ou bien écroûtée par des traits d’écriture qui viennent se graver dans sa chair.
Elle donne ici naissance à l’épaisseur, dimension exclue de la peinture pendant des siècles.
Matière et symbole, elle figure la corporéité du tableau.

L’absence du geste, le hasard

En même temps que j’ai abandonné les outils et les matériaux traditionnels de la peinture j’ai renoncé au geste du peintre. La main, cet organe garant du faire et du savoir faire n’est dès lors vouée qu’à des tâches subalternes. La gestualité dans ma peinture se manifeste presque exclusivement par l’écriture. Je m’attache également à ne pas maîtriser de techniques particulières ou élaborées. J’utilise au gré de mes intuitions des matériaux divers.
J’inscris dans des matières l’empreinte d’objets quelconques et j’aspire à la participation du hasard. Quand une technique est peu sûre, des accidents peuvent se produire qui sont parfois des aubaines. L’aubaine est une offrande du hasard.

L’écriture

En effaçant le geste, j’ai perdu le dessin.
L’écriture l’a remplacé, griffonnée sur du papier marouflé ou creusée dans la matière.
La graphie privée de sens redevient dessin pur et retrouve normalement sa place dans l’ordre pictural. Si elle perd son sens premier, et donc son intérêt usuel, en perdant sa lisibilité et l’espace qui lui est habituellement dévolu, elle conserve néanmoins son pouvoir de signifier le langage dont elle est la représentation graphique. Par ce pouvoir, elle crée le désordre au sein de l’hégémonie picturale. Elle s’intègre comme matière mais aussi comme élément perturbateur dans la configuration du tableau.

La couleur pure, la couleur sale

J’ai limité ma « palette » aux trois couleurs primaires -le rouge, le bleu, la terre pour le jaune- au blanc et au noir.
La couleur dans ma peinture est indissociable de la matière avec laquelle elle fait corps, qui la recompose et la redéfinit. Elle est parfois souillée, salie par une volonté iconoclaste de désacralisation. Elle voisine avec des surfaces à l’aspect douteux où se mêlent cendres, poussières, boues… Est-ce cette coulée boueuse qui magnifie ce bleu lumineux ou ce noir profond ou bien est-ce l’inverse qui se produit ?
La couleur pure ou sale, dit et répète la persistance de la peinture.

La brume des préparatifs

C’est dans cette zone obscure, qui abrite sans doute « la nécessité intérieure », que tout se joue, que tout se noue. C’est là que prend racine et s’articule l’essence de l’œuvre, cette force vive qui échappe à tout contrôle, que le langage ne peut expliquer et que la peinture exprime en un point insaisissable. Cette force invisible et permanente laisse apercevoir de temps à autre un aspect plus ou moins profond de son être. C’est cet instant privilégié qui favorisera la rencontre entre l’auteur et le spectateur.

Jean-Paul PANCRAZI

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Patrice Poutout – Sculpture

Patrice Poutout – Sculpture

Epurer les lignes, ôter le superflu pour toucher au squelette des choses, retrouver l’enfoui, allier le sens à la forme pour créer l’émotion du regardeur…

Supports proposés à l’imaginaire, les stèles, objets de mémoire, tendent à représenter l’intime aussi bien que la collective condition humaine.

Enracinées dans la matrice, elles se dressent comme un appel à une conscience perdue, à l’élévation…

Textures, strates, scarifications, telles les traces d’une ethnie universelle en quête…

…Cairns, monolithes,éveillent des fragments primitifs et incitent à un cérémonial intérieur…

 

 

 

 

Patrice Poutout nous revient cette cet année avec un travail entièrement nouveau…

 

 

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Pol Richard – Sculpture

Pol Richard – Sculpture

Au début des années 1990, j’ai commencé à faire des sculptures en acier, ce matériau m’a aidé à me concentrer sur l’essentiel.

Ma préoccupation est de trouver des formes libres tout en restant solidement en lien avec le monde séculaire de la sculpture.

Je prends le temps de retrouver un langage simple, ce qui pourrait paraître évident au premier regard .

Ces sculptures ne viennent pas de formes plus complexes qui se seraient épurées,
mais sont réalisées avec le minimum d’interventions dans lesquelles j’ai pris le parti de la symétrie.

Si au cours de leur élaboration certaines de ces formules plastiques m’ont fait penser à des signes ou des totems, je l’ai accepté tout en me préservant d’aller plus loin, cela reste au besoin une aide pour les aborder.

Elles restent avant tout pour moi des sculptures en amont de toute représentation.

Expositions :

Paris mairie du V° 2017
Sculpture en liberté Altier 2017
Château de Bosc 2002 2017
Parc floral d’Orléans 2016
Sculpt en Sologne 2013
Préfecture de Laval 2013
Art à la pointe 2012
Musée Robert Tatin 2011
Beerse Belgique 2010
Galerie Guigon 2004
Maison Mansart 1998
Salon des réalités nouvelles 1995 à 2000 et 2018
Salon de Montrouge 1996 1997

Sculpteur sur bois de formation

Sculpteur décorateur pour le cinéma et le théâtre.

 

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Paule Tavera-Soria – Peinture

Paule Tavera-Soria – Peinture

 

 

 

Paule Tavera-Soria vit et travaille en Avignon depuis 1995.
Elle expose ses peintures depuis 1980.

 

 

 

 

 

Peindre comme on vit,
travailler comme on respire,
capturer des traces qui font échos,
des formes qui résonnent,
mettre en vibration des espaces et des forces,
flux et reflux de mémoires, de combats et de lumière.

Une énergie diffuse et irradie à travers les glacis.

Des croix aux requiem,
des graphes aux partitions,
des instruments aux résonances,
Paule Tavera, regarde, écoute, déchiffre,
tout ce qui fait signe à ses oeuvres.

Sur les pas de Rothko, Tapies, De Staël,
à distance de la figuration,
des formes renouvelées s’égrènent avec rigueur,
avec un air familier, une petite musique,
« ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre » …

Monique Perron (Avignon, 2012)

 

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